mercredi 4 janvier 2012

Mon cursus

Moi
Je suis né le 29 janvier 1974 à Auchel dans le Pas de Calais. Fils ainé de 2 garçons, j’ai trempé depuis mon plus jeune âge dans le monde ornithologique. En effet mon père était éleveur de canari de couleurs, de postures, et a possédé également divers oiseaux exotiques. Mon père était également compétiteur, puisqu’il était inscrit au club de Boulogne sur mer, et a ensuite rejoint le club de Desvres présidé par Bruno Morel.

Mes débuts
C’est en 1985 que j’ai eu mon premier numéro de souche UOF n°580, je venais d’avoir 11 ans. J’ai d’abord commencé l’élevage avec quelques couples d’oiseaux exotiques que mes parents m’avaient offerts "becs d’argent, becs de plomb, cailles de chine, paddas, moineaux du japon et diamants mandarins". Les diamants mandarins étaient mes favoris, j’étais admiratif devant ses diverses mutations et combinaisons de couleurs. A l’époque, j’ai eu la chance de faire la connaissance d’éleveurs chevronnés chez lesquels j’ai pu obtenir certaines mutations de diamants mandarins que l’on rencontrait assez rarement à l’époque "joues noires, pastels, isabelles".


L’apprentissage
Après un bref passage par l’élevage d’exotiques à becs crochus "Agapornis, perruches ondulées, perruches Callopsittes", je me suis cette fois-ci spécialisé dans l’élevage plus sélectif du diamant mandarin. C’est pendant cette période que j’ai commencé à vraiment sélectionner les oiseaux, en apprenant à connaître les différentes hérédités de couleurs en les combinant "Pastel dos pale gris, joues noires dos pale gris". A cette époque, je faisais également parti du convoyage des oiseaux de la région nord de la France pour le CDE avec Clairette et Jean Claude Berlemont et ai obtenu mon numéro de souche CDE n°I019.
C’est aussi pendant cette période dans les différents nationaux CDE que j’ai fais la connaissance de divers juges exotiques à bec droit "Patrick Tabary, Jean-Pierre Bugarel ...". Ce sont eux qui m’ont fait croire qu’un jour moi aussi je pouvais être juge.

La reconnaissance
La passion des oiseaux est assez contraignante également lorsqu’on est étudiant, manque de disponibilité et manque d’argent pour entretenir un élevage avec sérieux. Je dois beaucoup à mon père qui a entretenu mes oiseaux et s’en est occupé pendant de nombreuses années. C’est à lui que je dois aussi l’amour de l’élevage, pas de reproduction intensive, des soins quotidiens, ...

La formation
En 1998 je me suis retrouvé Président du canari club de Berck sur mer, poste que j’ai assuré pendant 4 ans, j’en garde de très bons souvenir. C’est à Berck que j’ai rencontré Philippe Monvoisin juge exotique à bec droit, c’est à ce moment là que j’ai posé ma candidature pour devenir moi aussi juge. Mes deux parrains pour ma formation étaient Patrick Tabary et Philippe Monvoisin.
Après plusieurs années de formations "examens d’entrée, probatoire et finale", j’ai était reçu au sein de la CNJF (Comité National des Juges Français) le 10 décembre 2003 à Macon.

La réussite
A l’obtention de ma carte de juge, je possédais une souche de diamants mandarins dans diverses combinaisons avec la mutation poitrine orange, de bonne qualité. Ces oiseaux ont été primés plusieurs fois dans les nationaux et également au Gouden Ring Show d’Ypres où j’ai obtenu la médaille d’argent avec une femelle isabelle black face poitrine orange poitrine noire brune "série combinaisons de couleurs". Je possédais également une bonne souche de moineau du japon noir gris, ces oiseaux ont obtenus la médaille de bronze en individuel et en stam au mondial d’Amiens en 2003. C’est le 9 août 2003 que j’ai également épousé Sylvie. Une année bien remplie, pour ceux qui se souviennent l’année de la canicule en France.


La petite famille

La renaissance
Les circonstances de la vie, mon activité professionnelle, la naissance de mon fils Alexandre en 2007 et la construction de ma maison ont eu raison de l’élevage des oiseaux. C’était la première fois depuis mon enfance que je n’en possédais plus. Cela n’a pas duré longtemps "2ans" et la passion a repris le dessus, d’abord des diamants de Gould, des diamants à gouttelettes, des moineaux du japon, puis finalement depuis 2010 des diamants mandarins.
Par expérience je peux vous dire que je suis toujours revenu à mes premiers amours "Les diamants mandarins", même si je possède d’autres espèces le mandarin à une place plus importante.

L’espoir
Malgré le manque de temps, toujours pour les mêmes raisons, en plus de la naissance de ma fille Noëmie en 2010, j’essaye de me donner les moyens de poursuivre cette passion qui je le sais aujourd’hui fais partie de moi et de mon équilibre.
Je sais qu’obtenir de bons résultats dans les expositions n’est pas aussi simple qu’on le croit, et je me donne donc 4/5 ans pour faire évoluer mes souches d’oiseaux, et pourquoi pas un jour décrocher une nouvelle médaille au mondial ou chez nos voisins belges et hollandais.

1 commentaire:

  1. Bonsoir
    j'ai lue votre article sur Le mandarin scelle dans le dernier numéro de la revue Zebra, magnifique article qui est vraiment enrichissent car cette un mutation encor peu connue.
    je tien vous remercier pour ce partage de votre passion, j'ai vraiment hate de lire la partie 2.
    Coridalement.


    El Bouzakhi Suleyman.
    elbouzakhi.s@gmail.com

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